Il arrive parfois que le cédant ait, à l’esprit, une valeur de l’entreprise supérieure a ce qu’elle est vraiment, qui correspond en réalité à ses besoins financiers pour pouvoir assurer son train de vie à la retraite.
Il faut savoir que la valorisation de l’entreprise sera reprise par l’expert-comptable et le banquier du repreneur. Si la valorisation est erronée les transactions n’aboutiront pas.
Il convient de diriger le chef d’entreprise vers une séparation émotionnelle de la valeur de sa société et des revenus des placements qu’il pourra en tirer par la suite.
Il serait satisfaisant d’avoir une discussion préalable avec le chef d’entreprise sur ce que sera sa retraite, cumul de retraites de base et de retraites complémentaires, additionnées aux différents revenus fonciers potentiels privés et aux revenus fonciers de l’ancien patrimoine professionnel. Une des principales composantes est également la fiscalité globale.
D’expérience, les informations dont dispose le chef d’entreprise dans ce domaine sont très largement erronées et insuffisantes.
Il est important de reconstruire un raisonnement global sur, le train de vie à la retraite, ses différentes composantes et sa fiscalité. Diverses stratégies permettent d’éliminer les ambiguïtés et permettent d’avoir les idées claires sur ce sujet. Ce n’est qu’une fois ce travail fait que l’on pourra décorréler la valeur de l’entreprise au capital nécessaire aux revenus futurs.